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TRANSSIBERIEN : UN VOYAGE INOUBLIABLE EN TRAIN
Les choses superflues rendent la vie superflue
Non, je ne crois pas que ça soit de Confucius. D'après la dernière fois où j'ai lu ça, c'était un proverbe du proche-orient, mais c'était dans des papillottes donc le sérieux de la chose reste sujet à caution. En tout cas, pour ma part, la visite du temple de Confucius était superflue. Je suis en vacances, et je suis fatigué par tout ce qu'on vient de vivre : alors j'ai choisi de dormir. LA grasse matinée, comme seul peut se l'offrir celui qui accepte de renoncer à une visite organisée pour le seul et unique plaisir de dormir. Bon j'avoue le sacrifice n'a pas été trop difficile, vous connaissez ma passion pour les visites organisées.
Mais comme Seb est bon public, il y est allé et m'a rapporté les photos que je vous livre sans commentaires --et pour cause-- mais en échange, je vais vous raconter la soirée et le retour en France.
Photos : le temple de Confucius et le temple des Lamas, enfin je crois. Source : Seb.
La fine équipe
Le dernier soir à Pékin promettait d'être notablement
imbibé et enjoué. Il n'a pas manqué de tenir ses promesses, et Alex a mis
son petit grain de sel dans l'ambiance en nous révélant qu'elle collectionnait
les perruques. Dit comme ça, on ne comprend pas forcément le rapport : j'explique.
Profitant de notre passage à Pékin, elle avait donc acheté une longue perruque
sur place, à un prix qui était visiblement beaucoup plus intéressant qu'en
France. Mais c'était mal nous connaître : la perruque a été essayée par à
peu-près tout le monde, y compris Super-Papy !
On prend quelques photos, on rigole bien. Cette dernière soirée a un arrière-goût amer, on sent que la fin est proche et que chacun masque un peu sa tristesse de partir par une gaité de façade.
Demain matin, on reprend l'avion pour la France, via Londres.
Un carton à bouteilles
L'aéroport de Pékin est tout simplement énorme. On
le trouve bondé, grouillant de voyageurs. Une fois de plus, je suis épaté
par le fait que tout est absolument bilingue : Chinois-Anglais. La Chine est
visiblement un pays ouvert sur l'étranger, et
c'est un gros point positif. Ce qui est moins rigolo, mais ce sont là encore
des traditions qui ont la vie dure, c'est la pression administrative pour
quitter le pays : encore une fois, une fiche à remplir pour arriver à l'enregistrement,
puis l'enregistrement lui-même et enfin la douane de sortie de Chine. Et là,
c'est le drame.
Oh, j'en vois déjà qui font les blasés, là-bas. Le
coup du drame, je vous l'ai trop fait pour qu'il marche encore. Et pourtant,
il a bien failli y avoir un drame : alors que je me dirige tout sourire
pour récupérer mon bagage cabine après le passage aux rayons X, je m'étonne
de voir que la Chinoise qui tient mon sac me demande de l'ouvrir. Sans hésiter,
je le fais. Et là, elle me fait comprendre dans un Anglais parfait que non
monsieur, vous ne pouvez pas emporter cette bouteille d'alcool Chinois --non
ce n'est pas du Saké, ça c'est japonais-- et elle fait mine de garder la bouteille.
Je refuse cette solution, et demande explication. Ah non, on ne me privera
pas ainsi ! Arrive alors un collègue, qui reprend la litanie : non monsieur,
vous ne pouvez pas emporter cette bouteille dans l'avion. Le mot "why"
ne semble pas faire
partie du vocabulaire autorisé, puisqu'à chaque tentative, on me redonne la
même chanson. Mais je finis par trouver une faille dans le système : je demande
à retourner de l'autre côté de la douane. Et là, c'est l'étonnement : bien
sûr on me refuse ça aussi, mais je suis "accompagné" illico-presto
à un guichet de douane. Et là, une autre Chinoise tout sourire me dit que
oui monsieur, il n'y a aucun problème, il suffit de retourner faire enregistrer
votre bouteille et elle ira en soute, ça vous coûtera juste 10 Yuans.
Voilà donc toute l'affaire. Je procède donc à la manigance : passer par un petit comptoir, donner mon passeport en échange d'un bout de plastique bleu (ça c'est pas rassurant), retourner en zone Chinoise, aller à l'enregistrement spécial, payer 10 Yuans pour un carton, y placer la bouteille et garder le reçu, retourner au petit comptoir, passer le portique et récupérer mon passeport contre le bout de plastique bleu --visiblement le gars aurait aimé garder le passeport, à voir le regard qu'il lui portait-- et rejoindre les autres pour leur expliquer la manip. Trop tard, certains avaient déjà abandonné leurs bouteilles.
Ceci dit, la somme est dérisoire --même pour un Chinois-- et je ne vois pas bien d'autre explication à ce petit manège.
Le reste du voyage se fait sans encombre, si ce n'est une grève des fournisseurs de repas à bord qui nous fait manger des plateaux repas avant le décollage, mais ce n'est vraiment pas grave.
L'avion emprunte à peu de choses près le trajet du Transsibérien, ce qui nous fait passer à proximité du lac Baïkal par exemple.
Conclusion
Il me semble bien difficile de donner une conclusion à un tel voyage. Pour ma part, j'ai conclu en me promettant d'y retourner.
Et je tiens toujours mes promesses.
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