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TRANSSIBERIEN : UN VOYAGE INOUBLIABLE EN TRAIN

 

Jour 0 : Paris...

Pour moi petit français, le départ passe obligatoirement par Paris. Ah, que je déteste ces vols obligatoirement au départ de la Grande Capitale Incontournable.

Bon, dans un sens, on en a profité, puisque du coup ce "jour 0" était déjà une journée de vacances, un avant-goût du voyage, qui m'a permis de redécouvrir quelques belles choses.

Bin oui, je n'avais pas été voir la Tour Eiffel depuis près de 20 ans, alors je me suis offert ce petit plaisir d'aller la voir de près. Et de me promener tranquillement dans Paris.

J'aimerais beaucoup vous montrer les photos que j'avais pris à cette occasion, malheureusement j'ai été dépossédé de ces clichés un peu plus tard, donc vous devrez vous contenter de ce petit texte et de ces photos fournies par Seb.

Et d'anecdotes sur la soirée et le départ pour l'aéroport que voici.

Ah, si, j'avoue qu'on a acheté une boule à neige avec une Tour Eiffel. Mais on avait une bonne raison, je vous expliquerai ça plus loin, peut-être.

 

Conseil de Guerre

On ne me fera pas croire qu'à la veille d'un voyage pareil, on est serein. Ou alors, il y a un truc. Nous étions donc, Seb et moi, assis-debout-couché-assis-sautant-marchant-assis-couché-crevés, dans une petite chambre squattée pour l'occasion de l'amie dont je vous ai parlé tout à l'heure : oui, Noémie, qui m'a prêté son dictionnaire de Russe. Je la remercie donc doublement, parce qu'on était pas dans un état de quiétude évanescente.

Après de nombreuses palabres et calculs savants sur l'heure du départ, nous décidions d'un commun accord de n'arriver qu'une heure avant le vol et non deux comme prévu par l'agence de voyage. Ils prévoient toujours trop de marge, de toute façon, et puis c'est un vol régulier donc pas d'inquiétude. Et puis British Airways, c'est connu, ils sont à l'heure.

Soit, on partira donc à 6h. Et là, hop on saute sur un téléphone pour réserver un taxi. Et prévoir une solution de secours s'il ne vient pas à l'heure. Et on vérifie une nouvelle fois qu'on a tout ce qu'il nous faut pour le voyage.

Autant dire qu'on a emporté bien trop de choses, comme tout le temps. Pourtant, on s'était limité à de petits sacs, mais c'est fou la quantité de cochonneries qu'on emporte avec soi en voyage.

 

C'est quoi ce bruit ?

Le réveil, tiens ! Vite vite, le taxi arrive dans 10 minutes, on se dépêche ! On fera la toilette plus tard (moi, pas Seb qui a tenu à se laver)... Noémie nous accompagne dans la rue, derniers "bon voyage", et nous voilà partis. Eh oui, maintenant, nous n'allons plus croiser qui que ce soit de notre connaissance pendant plus d' 1 500 000 secondes. Impressionnant, quand on le dit comme ça !

Et le taxi --qui était arrivé à l'heure-- commence par nous faire prendre un sens interdit, grille un feu rouge, un deuxième, puis se fixe à 130 sur une voie limitée à 90km/h. Mais voilà déjà l'aéroport, le terminal 2C... qu'il loupe joliment, eh oui mon bon monsieur il faut bien faire casquer le touriste : bravo taxi !

Nous entrons... et là, c'est le drame.

 

 Suite : Paris-Londres-Moscou


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